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Unité - Progrès - Justice
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Gestion de la diversité Biologique : Des projets structurants bientôt mis en oeuvre au Burkina

Cali, le 31 octobre 2024, salle 203

En marge des dialogues ministériels sur des thématiques en lien avec la diversité biologique et le segment de haut niveau, de la COP16, tenu les 29 et 30 octobre 2024, le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger BARO a eu une rencontre bilatérale avec le programme des nations unies pour l'environnement ( PNUE). C'était le 31 octobre 2024. Une rencontre qui annonce le démarrage de projets dès janvier 2025 dans notre pays.

 

" Nous passons notre temps à discuter de façon virtuelle avec le programme des nations unies pour l'environnement. Présent à Cali à l'occasion de la COP16 sur la biodiversité, nous avons tenu à rencontrer l'équipe du PNUE , avec tous ses responsables pour échanger sur nos préoccupations."

C'est par ces mots que le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement Roger BARO a introduit la rencontre entre son pays et les responsables de l'instance onusienne chargée de l'environnement. Les échanges avec le PNUE ont donc porté sur l’accompagnement de cette institution dans la gestion de la diversité biologique au Burkina Faso mais surtout sur la mise en œuvre des projets sur la diversité_biologique. Le ministre Roger BARO a saisi cette occasion pour renouveler les reconnaissances du Burkina Faso au PNUE pour ses appuis techniques et financiers qui ont permis la réalisation d’un certain nombre de projets et d’engranger des résultats tel que la révision de la Stratégie et Plan d’Action Nationaux de la Diversité biologique alignée au nouveau Cadre mondial de la diversité biologique Kunming-Montréal.

La rencontre avec le Programme des nations unies pour l'environnement a surtout été l'occasion de solliciter ses efforts supplémentaires pour la finalisation et l’exécution de certains projet en souffrance, notamment le projet ‘Opérationnalisation du régime d'accès et de partage des avantages et des connaissances traditionnelles du protocole de Nagoya au Burkina Faso (ONATRAB).

Le ministre s'est dit satisfait des échanges qui ont permis de finaliser certains projets qui verront bientôt le jour. Il s'agit du projet « «Réduire la pollution par les plastiques à usage unique dans le secteur de l'alimentation et des boissons (SUPiFB) par une approche d'économie circulaire dans les régions du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins (Plastic IP) » Le coût du projet est de plus d'un milliard 500 millions ( 2,652,294 USD ) qui sera mis en œuvre par la DGRE pour 5 ans. Ce projet est prévu pour démarrer en janvier 2025 foi du ministre BARO.

Outre, cet important projet, le secrétaire Permanent du. Conseil National pour le développement durable, Pamoussa OUEDRAOGO a annoncé le démarrage d'un projet de plus de 272 millions de francs CFA dont la première composante vise à renforcer la mise à jour et la révision de la SPANB en vue de leur alignement sur le Cadre mondial de la diversité biologique et la deuxième porte sur l’élaboration du septième rapport de mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique au Burkina Faso. Deux autres projets ont reçu l'approbation du PNUE et vont bientôt démarrer.

Il s'agit de : 1. Projet « Appui à la préparation du cinquième rapport national sur la mise en œuvre du Protocole_de_Cartagena sur la biosécurité ». Le coût global du projet est de 32 850 USD soit plus de 19 millions de FCFA pour une durée d'un an. Ce projet vise à accompagner le Burkina Faso pour l’élaboration de son cinquième rapport de mise en œuvre du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques au Burkina Faso. A l’image des précédents rapports, ce financement permettra à l’Agence Nationale de Biosécurité de faire la synthèse de l’état de lieu du protocole de Cartagena à travers la mise en œuvre de la loi 064-2012 du 20 décembre 2012 portant régime de sécurité des travaux de biotechnologie.

2. Projet « Appui à la préparation du premier rapport national sur la mise en œuvre du Protocole_de_Nagoya ». D'un coût global de : 32 850 USD soit plus 19 millions de FCFA pour un également, ce projet vise à accompagner le Burkina Faso pour l’élaboration de son premier rapport de mise en œuvre du Protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources_génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation au Burkina Faso. " C'est du concret" a affirmé le Secrétaire Permanent pour le Conseil National pour le Développement, Pamoussa OUEDRAOGO qui repartira de Cali satisfait. Cependant, il espère que les projets en cours de mise en œuvre et qui connaissent des difficultés, verront ces difficultés résolues après cette entrevue entre le ministre de l'Environnement de l'Eau et de l'Assainissement Roger BARO et l'équipe du PNUE. Le Burkina Faso travaille également à soumettre de nouvelles fiches de projets et aussi à demander la prorogation des projets en fin d'exécution.

Ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement