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Unité - Progrès - Justice
  • Burkina Faso

𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹'𝗘𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁

𝗹𝗮 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗮𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝗺𝗲𝗻𝘂 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗲́𝗹𝗲́𝗯𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

C'est une déclaration de Roger BARO, ministre de l'Environnement, de l'Eau et l'Assainissement, à l'occasion de la journée mondiale célébrée ce jour 5 juin

 

<<La célébration d'une Journée Mondiale de l'Environnement (JME) a été initiée par l'Organisation des Nations Unies en 1972, à l'occasion de l'ouverture de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement, tenue à Stockholm en Suède.

En tant que plateforme internationale de sensibilisation, la JME vise entre autres à :

- donner un visage humain aux problèmes environnementaux ;

- amener les peuples à devenir des agents actifs du développement durable et équitable ;

- promouvoir la compréhension du fait que les communautés sont incontournables dans les changements d'attitudes en ce qui concerne les problèmes environnementaux ;

- défendre le partenariat qui assurera à toutes les Nations et à tous les peuples, un futur plus sûr et plus prospère.

Cette année, la Communauté internationale a retenu comme thème « la restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse ». Le choix de ce thème se justifie amplement par le rythme accéléré de dégradation des terres qui est de l'ordre de 5 à 10 millions d'hectares par an pour les terres cultivables, la perte du couvert forestier estimée à plus de 4 millions d'hectares par an et l'émergence de problèmes d'environnement urbain tels que les pollutions et les nuisances diverses.

Partie prenante aux différentes conventions de protection de l'environnement, le Burkina Faso s'inscrit dans la dynamique de célébration de cette journée. Il entend ainsi éclairer l'opinion publique nationale sur létat décadent de notre environnement et susciter une prise de conscience individuelle et collective des différents acteurs de la vie (citoyens, collectivités, entreprises, etc.) face aux préoccupations environnementales du moment.

La dégradation des terres, la désertification et la sécheresse sont du vécu quotidien de nos populations qui, malgré elles souvent, contribuent à leur aggravation. Chaque année, le pays perd en moyenne 469 650 hectares de ses terres productives et cela n'est pas sans incidence sur la sécurité alimentaire des populations et l'équilibre des écosystèmes, d'où le thème national « l'avenir de nos terres : quelle synergie pour la restauration et la résilience à la sécheresse ? ».

Le thème de cette année nous interpelle tous, tant il évoque la nécessité de rétablir nos relations avec la nature afin de jouir pleinement de ses bienfaits et garantir un environnement sain aux générations futures.

Beaucoup d'efforts ont été consentis par l'État et ses partenaires pour lutter contre ce fléau, mais il reste toujours d'énormes efforts à faire eu égard à la gravité de cette problématique.

Ainsi, sur le plan juridique, notre pays a ratifié un certain nombre d'accords multilatéraux en matière d’environnement et participe à plusieurs initiatives dans le but de prévenir, protéger, sauvegarder et renforcer l’environnement et les ressources naturelles dans un contexte national et international marqué par une désertification progressive et des poches de sécheresses récurrentes. En adhérant à ces conventions, notre pays marque sa disponibilité à coopérer pour un environnement et un monde meilleur, un monde plus solidaire, un monde de partage et de résilience.

Aux plans politique et institutionnel, le pays s’est doté de plusieurs instruments de protection de l’environnement et des ressources naturelles au nombre desquels la Constitution, le Code de l’environnement et le Code forestier. Aussi, le référentiel national de développement et les diverses stratégies thématiques font une large part à la planification d’actions en faveur de la protection de l’environnement et des ressources naturelles, confirmant ainsi la vision du Gouvernement de concilier « environnement et bien-être social ».

Sur le plan des actions concrètes, en plus des actions visant l’apurement de nos forêts, un certain nombre de projets et programmes de développement et de fonds nationaux ont été mis en place avec l’appui des partenaires techniques et financiers pour accompagner et soutenir cette vision harmonieuse de développement, intégratrice de solutions innovantes et respectueuses de l’environnement. Ainsi, à l'instar du Fonds d'Intervention pour l'Environnement (FIE), ces entités ont orienté des ressources pour soutenir des projets visant la récupération des paysages dégradés, le reboisement et la reforestation, la création de nouveaux espaces forestiers, la lutte contre la pollution liée aux plastiques et la promotion des emplois verts décents.

Par ailleurs, l'institutionnalisation depuis 2018 d’une Journée Nationale de l’Arbre (JNA) permet d’accroitre nos ressources floristiques et de lutter ainsi contre les effets néfastes du changement climatique par une réduction des gaz à effet de serre.

Toute notre reconnaissance va à l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers qui œuvrent à nos côtés pour la préservation de l’environnement.

Je rends un vibrant hommage à nos braves forces de défense et de sécurité et volontaires pour la défense de la patrie, engagés pour la reconquête de l’intégrité du territoire, au péril de leur vie.  

 

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Je vous remercie.>>

 

                             𝗥𝗼𝗴𝗲𝗿 𝗕𝗔𝗥𝗢

𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹'𝗘𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝗱𝗲 𝗹'𝗘𝗮𝘂 𝗲𝘁 𝗹'𝗔𝘀𝘀𝗮𝗶𝗻𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.

Ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement