A cette tribune, le Ministre Roger BARO a rappelé l’engagement du Burkina Faso dans les réformes du secteur de l’énergie qui contribue fortement à la mise en œuvre des stratégies bas carbone ou vision 2050 à faibles émissions de carbone et la stratégie nationale d’économie verte adoptées par le Gouvernement. Urgence climatique oblige, le ministre  a insisté sur les options de verdissement des systèmes alimentaires avec un appui conséquent pour une indépendance énergétique des  Etats.

Tout en saluant les efforts déployés par IRENA pour appuyer les Etats dans la promotion des énergies vertes et renouvelables, le Ministre a plaidé pour :

- Le renforcement de la coopération internationale en matière d’énergie propre en faveur des Etats en développement par une facilitation de l’accès aux technologies propres ;

- Le développement des stratégies de facilitation du financement et de promotion des industries vertes dans le secteur de l’agroalimentaire surtout que le Burkina Faso dispose d’une stratégie d’industrialisation verte ;

- La promotion du partenariat public-privé et l’investissement privé dans le secteur de l’énergie avec une bonification vers l’accès au marché carbone ; afin d’être en phase  avec  les contributions déterminées au niveau national (CDN); le financement du volet énergie du Plan d’Investissement Climat du Sahel pour faire face à la menace sécuritaire et humanitaire.

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO a participé à un dialogue ministériel co-organisé par la FAO et le Gouvernement du Canada. Le dialogue a porté sur comment « Promouvoir l’approche axée sur le lien entre la biodiversité, le climat et l’alimentation au service  d’une action et d’un financement intégré ».

Ce dialogue ministériel de haut niveau a connu la présence effective de QU Dongyu, Directeur Général de la FAO ; Ahmed HUSSEN , Ministre du développement international du Canada,  David COOPER Secrétaire Exécutif par intérim  de la Convention sur la diversité biologique et Plusieurs Ministres invités.

Le Ministre Burkinabé a saisi cette tribune pour réaffirmer la solidarité du peuple burkinabé avec le peuple canadien qui a subi les affres des incendies de forêts ayant porté un préjudice grave aux hommes et à la biodiversité.

Il a confirmé l’évidence de l’interrelation du triptyque Biodiversité-Climat-et systèmes alimentaires et invité à la mise en œuvre de bonnes pratiques climato-intelligentes dans le développement des chaines de valeurs alimentaires afin de préserver la biodiversité et s’inscrire dans la réalisation de l'Agenda 2030 pour le développement durable. Pour lui, les solutions doivent être fondées sur la nature et dans une approche intégrée et holistique.

Le Ministre Roger BARO a principalement plaidé lors de ce dialogue ministériel :

- au renforcement des capacités des structures nationales de conservation et de valorisation de la biodiversité  et ;

- à l’opérationnalisation du Fonds du cadre mondial pour la biodiversité qui vient d’être officiellement lancé en août 2023 à Vancouver à la dernière Assemblée Générale du FEM. A ce propos, il a salué l’engagement du Canada qui a annoncé déjà une contribution de 200 millions de Dollars Canadiens à ce fonds pour la biodiversité.

Le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a pris part en concertation avec son homologue Robert KARGOUGOU, Ministre de la Santé et de l’hygiène publique à une table ronde ministérielle co-organisée par Clinton Global Initiative, une fondation qui intervient dans le financement de la Santé en lien avec le Climat.

Le thème de la table ronde qui a porté sur « La santé au centre de l'action climatique - Solutions pour une planète vivable » s’est tenue au Midtown/New York Room 1335 6th Ave, New York, NY 10019.

Dr Chelsea CLINTON, Vice-Présidente de la Fondation s’est réjoui de la présence des sommités du monde de la recherche ainsi que des partenaires multilatéraux et entrepreneurs privés du domaine de la santé. En présence du DG de l’OMS et de l’Ex Premier Ministre Britannique Tony BLAIR, le Ministre de l’Environnement burkinabé a rappelé les conséquences des changements climatiques sur la santé en Afrique et particulièrement dans les régions sahéliennes comme le Burkina Faso.

Pour le Ministre BARO, la pandémie de la Covid 19 exacerbée par les aléas climatiques ont mis à rudes épreuves la responsabilité des Etats dans la santé des populations. D’où des solutions efficaces et durables doivent être trouvées pour maximiser le financement en faveur du climat et de la santé. A ce propos le Ministre lors de son intervention a insisté sur :

- L’implication du secteur privé dans le financement de la santé ;

- L’appui à la recherche dans le domaine de la santé et du climat pour apporter des réponses et des politiques afin de faire face aux impacts sanitaires du changement climatique ;

- La réalisation d’infrastructures de santé publique spécialisées pour améliorer la qualité des offres de soins;

- La création de plates-formes de gestion des connaissances pour partager des informations, des compétences et de la technologie pour accroître l’efficacité dans la lutte contre l’impact sanitaire lié au changement climatique

Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement

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