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19ème session de la CMAE : le segment ministériel a ouvert ses portes

(Addis-Abeba 17 Août 2023) Présent à Addis-Abeba, le ministre de l'Environnement, de l'Eau et l'Assainissement, Roger BARO a pris part ce jeudi 17 août 2023 aux travaux du segment ministériel de la conférence ministérielle africaine sur l'environnement. La cérémonie d'ouverture présidée par le Premier Ministre Éthiopien Demeke Mekonnen HASSEN a connu la participation de plusieurs personnalités dont le président de la conférence ministérielle africaine sur l'environnement, Alioune NDOYE, ministre sénégalais de l'environnement.

La présence du ministre Roger BARO dans la capitale africaine à cette importante réunion, traduit l'engagement du Burkina Faso de participer à relever les défis environnementaux à l'heure où les changements climatiques, la perte de la Biodiversité et les pollutions plastiques demeurent préoccupant pour l'avenir de notre continent. L'Afrique et le Burkina Faso sont en première ligne de ses défis et en venant à Addis-Abeba, le ministre Roger BARO admet que notre pays est aussi confronté à l'urgence climatique. C'est pourquoi, le pays a ratifié des conventions et des traités pour un développement durable en prenant en compte les questions environnementales dans toutes ses politiques de développement.

Placée sous le thème « Saisir les opportunités et renforcer la collaboration pour répondre aux défis environnementaux en Afrique », la 19eme session de la conférence ministérielle africaine sur l'environnement entend œuvrer pour que l'Afrique parle d'une seule voix. Confronté à de multiples défis, le continent est le plus vulnérable malgré les efforts pour lutter contre les changements climatiques, la perte de la biodiversité et les pollutions plastiques.

Le Burkina Faso veut passer à une autre étape dans la lutte contre la pollution plastique et les déchets chimiques. En venant à la 19ème session de la conférence ministérielle africaine sur l'environnement, le ministre Roger BARO est venu porter la voix du pays des hommes intègres qui partage son expérience et adhère aux initiatives africaines. Sur certaines questions comme celle de la pollution plastique, le Burkina Faso est en avance car le pays a engagé le processus de relecture de la loi 17 sur les déchets plastiques. Par cette lecture, le Burkina Faso veut préserver son écosystème, sa biodiversité et surtout un développement durable.

La déclaration du ministre en charge de l'environnement du Burkina Faso à cette rencontre de haut niveau est assez illustratif « le Burkina Faso s’est doté d’une Stratégie Nationale de Gestion des Déchets Plastiques, bâtie sur trois axes stratégiques que sont la Prévention de la pollution plastique ; la valorisation des déchets plastiques et la Gouvernance de la gestion écologique des déchets plastiques. Aussi, le Gouvernement du Burkina Faso a engagé la révision de la Loi portant interdiction de la production, l’importation, la distribution et la commercialisation des emballages et sachets plastiques non-biodégradables au Burkina Faso, impliquant les collectivités territoriales, la société civile, les ONG et le secteur privé à travers la chaine de valeur que sont les producteurs, importateurs, distributeurs, et acteurs de la gestion des déchets plastiques ».

Sur la question du changement climatique, Roger BARO affirme dans sa déclaration que « Sans perdre de vue l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, le Burkina Faso soutient que les pays africains devraient davantage mettre plus l’accent sur l’adaptation aux effets du changement climatique et créer ou explorer plus d’opportunités de financement pour accroitre la résilience des populations surtout les plus vulnérables ».

 

L'Afrique veut un modèle de développement qui crée la croissance, les emplois verts sans détruire l'environnement, la biodiversité. La conférence ministérielle africaine sur l'environnement de Addis-Abeba veut servir de guide et permettre à tout un continent de se faire entendre car aujourd'hui la plus grande menace pour l'Afrique c'est le changement climatique avec ses inondations, ses sécheresses. On estime à plus de 3 mille milliards de dollars le besoin de financement de l'Afrique en matière d'environnement. C'est pourquoi le Premier Ministre Éthiopien Demeke Mekonnen HASSEN veut un plaidoyer sur les intérêts de l'Afrique pour préserver sa biodiversité et réduire les déchets chimiques et les pollutions plastiques.

Le Ministère de l'Environnement de l'Eau et de L'Assainissement

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