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Conférence ministérielle africaine sur l'environnement : la 19e session a ouvert ses travaux par la session du groupe des experts

Addis-Abeba, capitale de la République fédérale d'Ethiopie abrite depuis ce 14 Août 2023, la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE). Dix-neuvième du genre, cette session consiste en une réunion du groupe d'experts du 14 au 16 août et un segment ministériel, les 17 et 18. La session des experts connaît la participation du Burkina Faso avec Cheick Sidi TRAORÉ, Coordonnateur technique au SP / CNDD et Boukary KABORÉ, Directeur général de la préservation de l'environnement.

Placée sous le thème : « Saisir les opportunités et renforcer la coopération pour relever les défis environnementaux en Afrique », la 19eme session de la CMAE, a pour objectif de renforcer la coopération entre les différentes institutions et d'améliorer la mise en œuvre des cadres environnementaux régionaux et mondiaux afin de relever les défis auxquels le continent est confronté. Présidée par le Sénégalais Baba DRAMÉ, président de la CMAE, la cérémonie d'ouverture de la session des experts a connu la présence du ministre d'État Éthiopien, Sandokan DEBÉBÉ, ministre de la planification et du développement.

La session fournira une plate-forme pour renforcer l'engagement collectif de l'Afrique dans l'agenda environnemental mondial, y compris dans les différentes conférences des parties aux accords environnementaux, l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement et d'autres processus multilatéraux liés, entre autres, à la lutte contre le changement climatique, la désertification, la perte de nature et de biodiversité et la pollution, et veiller à ce que la région soit non seulement en mesure de relever les défis dans ces domaines, mais saisisse également les opportunités émergentes pour un développement durable du continent, soulignent les organisateurs.

Cette session ordinaire de la CMAE sera l'occasion pour les Ministres de l'environnement dont le ministre Roger BARO, de fournir des orientations politiques pour les événements environnementaux clés à venir, notamment la 28e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), le Sommet africain sur le climat, la sixième session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement, la participation de l'Afrique à l'élaboration d'un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, les préparatifs de l'Afrique pour la 16e session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, les préparatifs de la 5e session de la Conférence internationale sur la gestion des produits chimiques, et comment l'Afrique réagira à la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, notent les organisateurs.

Pour Baba DRAMÉ, Président de la CMAE, le moment est critique car les problèmes environnementaux ménacent l'équilibre du monde. Malgré la faible contribution au réchauffement climatique, l'Afrique subit les dures conséquences des changements climatiques avec la perte de la Biodiversité, la sécheresse, les inondations, etc. Le rendez-vous de Addis-Abeba doit permettre à l'Afrique de parler d'une seule voix durant les rendez-vous mondiaux.

La session a permis aux experts d'echanger sur les initiatives développées par le continent africain pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique. Des énergies renouvelables en passant par la gestion durable des déchets plastiques, le Burkina Faso plaide pour que l'accent soit mis sur l'éducation environnementale pour un véritable changement de comportement.

En rappel, la CMAE a été créée en décembre 1985, à la suite d'une #conférence des ministres africains de l'environnement tenue au Caire, en Égypte. Elle a pour mandat de plaider en faveur de la protection de l'environnement en Afrique, de veiller à ce que les besoins humains fondamentaux soient satisfaits de manière adéquate et durable, à ce que le développement social et économique soit réalisé à tous les niveaux, et à ce que les activités et les pratiques agricoles répondent aux besoins de sécurité alimentaire de la région.

Le Ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement

 

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