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Transparence climatique : l'heure est à l'élaboration des documents nationaux

Le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, à travers le Secrétariat Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD), a tenu ce mardi 08 août 2023, un atelier de lancement du projet pour l’élaboration du premier rapport biennal de transparence (BTR1), de la quatrième communication (QCN) et du deuxième rapport biennal de transparence (BTR2). La cérémonie de lancement a été présidée par le premier responsable du Département, le Ministre Roger BARO.

Le Burkina Faso est engagé depuis le 2 septembre 1993 à travers la ratification de la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Et pour rester en conformité avec la CCNUCC et de décisions prises lors de la 8ème conférence des parties, le Burkina Faso réalise des communications nationales sur les changements climatiques. Toute chose qui justifie la tenue de la présente rencontre. « les communications nationales doivent inclure l’inventaire des émissions et des réductions de gaz à effets de serre, les mesures prises pour mettre en œuvre la convention et toute information qui aide à remplir les obligations de chaque pays au titre de ladite convention»  a relevé  le Ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger BARO  dans son discours d’ouverture.

Au nom de la recevabilité et du respect de ses engagements, poursuit Roger BARO, notre pays a pu soumettre au secrétariat de la convention, plusieurs rapports sur l’état de mise en œuvre de la convention au Burkina Faso. Le Ministre Roger BARO fait cependant remarquer que malgré les efforts déployés par notre pays et ses partenaires pour élaborer et soumettre les communications nationales, force est de « «reconnaître que les cycles de soumission n’ont pas été respectés par le pays pour diverses raisons dont la principale pourrait être l’absence d’un système national d’inventaire adossé aux entités étatiques ».

Le présent atelier consacre le lancement du processus et permet  à l’ensemble des parties prenantes de s’imprégner du contenu du projet, en vue de recueillir les observations pertinentes susceptibles de servir à sa bonne exécution. Roger BARO dit fondé l’espoir que « ce processus qui se veut participatif facilitera l’atteinte de cette obligation envers la communauté internationale ». Pour terminer, il a au nom du Gouvernement témoigné sa gratitude au FEM et le PNUE pour leur accompagnement dans le processus.

Quant au Secrétaire Partenaire du Conseil National pour le Développement Durable Pamoussa OUEDRAOGO, il a affirmé que depuis lors le Burkina Faso a transmis 3 communications nationales. Le colonel des eaux et forêts a rassuré que le SP/CNDD va continuellement rendre compte sur « la transparence climatique, prendre en compte tous les aspects liés et les mesures que le pays prend pour lutter contre les changements climatiques ». La quatrième communication nationale a été financée à hauteur de 1 million 233 dollars USD, par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), avec l’assistance du Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), et sera exécuté sur la période 2023-2026. En rappel, tous les pays en développement doivent soumettre chaque 4 ans une communication nationale et chaque 2 ans un rapport biennal.

Le Ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement

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