Ce projet d’un coût d’environ 125 millions de dollars dont la moitié est un don, vise la mise à l’échelle pour renforcer la gestion durable des ressources forestières au Burkina Faso après le programme d’investissement forestier (PIF) qui a eu des résultats encourageants sur un nombre restreint de communes.

Aux termes de cette supervision qui a consisté à apprécier la mise en œuvre des mesures convenues dans le document d’évaluation du projet tels que la gestion financière, la passation des marchés, la sauvegarde environnementale et sociale et le dispositif de suivi-évaluation, la mission a formulé des recommandations à l’endroit du ministère.

Selon le spécialiste environnement et chargé de projet à la Banque mondiale, Mirko SERKOVIC, ces recommandations sont entre autres le lancement du projet et la signature des conventions avec les premières 30 communes bénéficiaires en mai prochain et la prise de dispositions pour des consultations en vue du lancement de la deuxième phase du projet qui va concerner 40 communes supplémentaires. Il s’agit aussi de la prise de disposition pour le lancement, d’ici à juin 2023, de l’appel à proposition des sous-projets qui vont appuyer les coopératives et les petites et moyennes entreprises à développer leurs entreprenariats en ce qui concerne les produits forestiers non ligneux. 

La cheffe de la mission, Maïmouna MBOW/ FAM a remercié le ministre en charge de l’environnement pour son engagement personnel à accompagner le projet et partant l’engagement de l’ensemble des acteurs du département à s’approprier du projet. « Nous saluons cette première supervision et les résultats qu’on a pu obtenir, les recommandations pertinentes formulées et l’engagement du ministre de les suivre pour qu’on puisse d’ici le mois de mai procéder au lancement formel du projet » a-t-elle affirmé.

Le Ministère de l'Environnement; de l'Eau et de l'Assainissement

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