Organisée par le secrétariat exécutif de l’Agence panafricaine de la grande Muraille Verte avec ses partenaires de l’UNCCD et de l’ensemble des ministres de l’environnement, cette rencontre en visio conférence a aussi concerné les ministres des finances et du plan des États membres. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour.

La réunion a permis de discuter de l’état de santé financière de l’Agence panafricaine en rapport avec les contributions des États, c’est-à-dire ce que l’on appelle les contributions statutaires mais également les contributions volontaires pour le bon fonctionnement de l’agence. Au bilan de l’année 2021, certains pays dont le Burkina Faso sont à jour de leurs contributions annuelles. Invite a été faite aux autres pays de travailler à régulariser leur situation financière.

Les ministres en charge de la grande Muraille Verte ont aussi abordé les préoccupations des membres en termes de mobilisation des ressources pour accompagner les États car cette question a toujours été un facteur limitant pour la mise en échelle des bonnes pratiques dans le cadre de l’initiative. A cet effet, la 15e COP qui se profile à Abidjan est une opportunité pour l’ensemble des États et les partenaires techniques et financiers pour discuter afin d’élargir les opportunités en termes de mobilisation des ressources.

L’occasion a été saisie par les participants pour échanger sur les structures nationales. C’est-à-dire comment accompagner ces structures nationales pour être des acteurs très actifs pour la mise en œuvre de l’initiative au niveau des pays. A ce niveau, la Conférence a estimé que le secteur privé peut être un acteur essentiel dans le cadre de la mise en œuvre des projets et programmes au niveau de l’Agence panafricaine de la grande Muraille Verte.

La ministre de l’Environnement, de l’Énergie, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso a salué un certain nombre de décisions prises lors de la Conférence des chefs d’État en décembre dernier. Il s’agit de la nomination du Nigéria pour assurer la présidence de la Conférence des chefs d’État et le Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande Muraille Verte.

La cheffe du département en charge de l’Environnement a mis le doigt sur la question sécuritaire qui est souvent un facteur limitant pour l’exécution des programmes et projets sur le terrain. Elle a terminé en réaffirmant que l’initiative la grande Muraille Verte est une initiative en parfaite concordance avec les outils de planification au niveau national et que cela mérite d’être soutenu. <<Tous les efforts seront mis en œuvre pour accompagner la grande Muraille Verte pour qu’elle puisse produire réellement les fruits au profit des communautés >> a conclu Dr. Maminata Traoré/ Coulibaly.

Notons que dans le cadre de la mobilisation des ressources, le Burkina Faso a mis en place une coalition qui regroupe les ministères du développement rural et de la recherche, les ONG, les associations et les partenaires techniques et financiers. Cette coalition qui a vu le jour le 4 avril dernier, vise à créer une synergie entre l’ensemble des acteurs pour permettre à la grande Muraille Verte pour le sahara et le Sahel d’atteindre ses objectifs.

Le Ministère de l'Environnement, de l'Energie, de l'Eau et de l'Assainissement