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COPS BRS: Roger BARO partage l'experience du Burkina Faso sur la circularité et la lutte contre la polution

Le segment de haut niveau des Conférences des Parties (COPS) aux Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm s'est poursuivi ce jeudi 1er mai 2025 à Genève en Suisse. Réservée aux Ministres des Etats parties et qui vise à offrir aux ministres une plateforme interactive pour partager leurs expériences aux fins d’accroître la conscience politique et de stimuler l’appui aux conventions, cette rencontre de haut niveau a porté sur trois sous thèmes à savoir :- les moyens de lutte contre la pollution et les autres crises environnementales dans le cadre de la mise en œuvre des trois conventions ;- le renforcement de l’accès à l’assistance technique, aux technologies propres et nouvelles, au financement pour implémenter les conventions ;- la promotion des modes de consommation et de production durables pour assurer la circularité écologiquement rationnelle dans le cadre des trois conventions.

 

Cette participation du Ministre Roger BARO à ce segment de haut niveau témoigne de l’intérêt que le Gouvernement accorde à la question de la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et des déchets dangereux dans notre pays. Le chef du département de l'environnement a saisi l'occasion pour partager l'exemple du Faso en matière de circularité. 𝙇'𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙚 𝙘𝙞𝙧𝙘𝙪𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙞𝙧𝙖 𝙙'𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚́𝙚 𝙡𝙚 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙚 𝙍𝙤𝙜𝙚𝙧 𝘽𝘼𝙍𝙊 "𝙥𝙚𝙧𝙢𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙧𝙚́𝙙𝙪𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙡𝙡𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙡𝙤𝙣𝙜𝙚𝙧 𝙡’𝙪𝙩𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙖𝙩𝙚́𝙧𝙞𝙖𝙪𝙭. 𝘾𝙚𝙡𝙖 𝙨𝙪𝙥𝙥𝙤𝙨𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙤𝙢𝙢𝙖𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙪𝙧𝙚𝙣𝙩 𝙖̀𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙤𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙤𝙢𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪𝙧𝙖𝙗𝙡𝙚𝙨, 𝙦𝙪𝙞 𝙜𝙚́𝙣𝙚̀𝙧𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙙𝙚 𝙥𝙤𝙡𝙡𝙪𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙚𝙩 𝙦𝙪𝙞 𝙛𝙖𝙫𝙤𝙧𝙞𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙡𝙚 𝙢𝙖𝙞𝙣𝙩𝙞𝙚𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙚́𝙘𝙖𝙣𝙞𝙨𝙢𝙚𝙨 𝙣𝙖𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡𝙨 𝙙𝙚 𝙧𝙚́𝙜𝙚́𝙣𝙚́𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙨𝙨𝙤𝙪𝙧𝙘𝙚𝙨 𝙣𝙖𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨."

L’utilisation de produits chimiques dangereux dans les processus de production engendre des rejets polluants très rémanents qui dégradent la biodiversité, contaminent les réseaux trophiques. Ces pratiques ne sont pas en cohérence avec les principes de l’économie circulaire. Pour favoriser l’économie circulaire, plusieurs actions peuvent être envisagées. 𝘙𝘰𝘨𝘦𝘳 𝘉𝘈𝘙𝘖 𝘱𝘳𝘦́𝘤𝘪𝘴𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘤𝘢𝘴 𝘥𝘶 𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢 𝘍𝘢𝘴𝘰, 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘰𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘦 𝘤𝘪𝘳𝘤𝘶𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦𝘳𝘢 𝘱𝘢𝘳 :- 𝘓𝘢 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦 𝘥’𝘶𝘯 𝘤𝘢𝘥𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘦𝘳𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘦 𝘤𝘪𝘳𝘤𝘶𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦;- 𝘭𝘢 𝘷𝘢𝘭𝘰𝘳𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳-𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘦𝘯𝘥𝘰𝘨𝘦̀𝘯𝘦𝘴 𝘦𝘯 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘢𝘨𝘳𝘰-𝘴𝘺𝘭𝘷𝘰-𝘱𝘢𝘴𝘵𝘰𝘳𝘢𝘭𝘦 ; - 𝘭𝘢 𝘷𝘢𝘭𝘰𝘳𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘳𝘦́𝘴𝘶𝘭𝘵𝘢𝘵𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘤𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦𝘴 (𝘲𝘶𝘪 𝘵𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘴 𝘳𝘦́𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́𝘴) ;- 𝘭𝘢 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘰𝘯𝘪𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵𝘦́𝘥𝘦 𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦́𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘭𝘪𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘪𝘯𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘱𝘰𝘱𝘶𝘭𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯;- 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘰𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘶 « 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘰𝘮𝘮𝘰𝘯𝘴 𝘭𝘰𝘤𝘢𝘭 » ;- 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘰𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘷𝘦𝘳𝘵𝘦 ; - 𝘭𝘢 𝘳𝘦́𝘷𝘪𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘶𝘳𝘳𝘪𝘤𝘶𝘭𝘢 𝘥𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘴𝘵𝘪𝘵𝘶𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘵𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘹𝘪𝘨𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘯 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘪𝘳𝘤𝘶𝘭𝘢𝘳𝘪𝘵𝘦́; - 𝘭'𝘪𝘯𝘴𝘵𝘢𝘶𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘮𝘦́𝘤𝘢𝘯𝘪𝘴𝘮𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘥'𝘪𝘯𝘤𝘪𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘦́𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘦𝘯 𝘷𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘧𝘢𝘤𝘪𝘭𝘪𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘷𝘦𝘴𝘵𝘪𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘤𝘢𝘥𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘨𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘥𝘶 𝘵𝘳𝘢𝘪𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘢𝘭𝘰𝘳𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘦́𝘤𝘩𝘦𝘵𝘴 ;- 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘰𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘪𝘵𝘴 𝘴𝘦𝘮𝘪-𝘧𝘪𝘯𝘪𝘴 𝘦𝘵 𝘧𝘪𝘯𝘪𝘴 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘢𝘭𝘰𝘳𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘦́𝘤𝘩𝘦𝘵s

C'est pourquoi, conclut le ministre Roger BARO " le Burkina Faso juge salutaires les amendements sur les déchets plastiques, les déchets électroniques de la convention de Bale et l’inscription de produits chimiques dangereux aux annexes des conventions de Rotterdam et de Stockholm." Tout en poursuivant l’internalisation des conventions de Rotterdam et de Stockholm et le renforcement du cadre institutionnel de la gestion des produits chimiques et des déchets dangereux, le Burkina Faso encourage la coopération, le transfert de technologies et l’assistance technique pour promouvoir l’économie circulaire.

 

Ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement