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Emballages et sachets plastiques :les acteurs se concertent avent l'interdiction

Le Ministère de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, a tenu ce vendredi 12 août 2022 une rencontre de concertation avec les différents acteurs de la production, de l’importation, de la commercialisation, de la distribution et de la valorisation des emballages et sachets plastiques non biodégradables au Burkina Faso. L’objectif de cette rencontre est de les impliquer davantage dans le processus de relecture et de validation des futurs projets de textes en vigueur pour une adaptation réussie.


Venus des différentes structures de productions, d’importations, de commercialisations, de distributions et de valorisations des emballages et sachets plastiques non biodégradables du Burkina Faso, les professionnels du domaine plastique s’approprient les nouveaux changements de la loi N° 017-2014/AN du 20 mai 2014. L’initiative est du ministère en charge de l’environnement à travers le Direction Générale de la Préservation de l’Environnement (DGPE). 

Pour le premier responsable de ladite structure, Désiré Ouédraogo, depuis  l’entrée en vigueur en février 2015 de la loi N° 017-2014/AN du 20 mai 2014 portant interdiction de l’importation, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables, de nombreux acquis ont été enregistrés.

 Il s’agit entre autres, de l’imposition d’une taxe de 5% sur la production locale ou l’importation des emballages et sachets plastiques dans le code des impôts de décembre 2017, des opérations d’achat de plus de 600 tonnes de déchets plastiques et la conduite de campagne annuelle de contrôle de l’application de la loi 017.

 

 Malgré ces résultats atteints, le problème de péril plastique n’a pu être résolu, d’où la nécessité de la révision de la loi 017 et de ses textes d’application. 
Il est donc question, poursuit le Directeur Générale de la Préservation de l’Environnement que loi  soit plus adaptée aux défis nationaux et internationaux de la gestion des déchets plastiques qui disposent d’instruments contraignants. Il s'agit de  la suppression pure et simple de l’utilisation des sachets plastiques biodégradables et non biodégradables pour stopper la pollution du péril plastique. 

 


La rencontre avec les acteurs précise Désiré Ouédraogo va consister à se fixer des délais pour que tous puissent être en règle vise à vis de la loi. En effet, si les sachets plastiques biodégradables étaient tolérés explique-t-il, de récentes études montrent qu’ils continuent non seulement de polluer  l’environnement et pire leur détérioration après les soixante mois de vie produise de micro particules qui constituent un danger pour la santé humaine et environnementale a conclu  le directeur général.

 

Le ministère de l'Environnement, de l'énergie, de l'Eau et de l'Assainissement

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